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Pourquoi viser un emballage sans plastique ?

Viser un emballage sans plastique ne relève plus d’un simple geste symbolique, mais d’un véritable choix stratégique. À mesure que les réglementations se durcissent et que la sensibilité environnementale progresse, les marques gagnent à repenser leurs packagings pour limiter, voire éliminer, la part de plastique fossile.

Ce changement repose à la fois sur des enjeux écologiques forts, sur des attentes clients bien réelles et sur un large panel de solutions techniques déjà disponibles.

Nos emballages durables :

Barquette alimentaire en kraft

Boite à salade et barquette alimentaire

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Gobelets en rPETGobelets en rPET

Gobelets en rPET – collection GreenCurve

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1. Pourquoi chercher à sortir du tout-plastique ?

Le plastique reste l’un des matériaux d’emballage les plus problématiques au regard de l’environnement : issu de ressources fossiles, il génère des émissions de gaz à effet de serre tout au long de sa chaîne de valeur, se recycle difficilement selon les résines et les pays, et persiste dans les milieux naturels sous forme de macro- puis microplastiques.

Des études montrent que, pour des usages identiques, des emballages en carton ou papier peuvent réduire très fortement l’empreinte carbone par rapport à des équivalents en plastique, dans certains cas de plusieurs facteurs.​

2. Pression réglementaire et attentes consommateurs

Les législations européennes et nationales restreignent progressivement l’usage des plastiques à usage unique, en particulier pour les emballages alimentaires, la vente à emporter et certains formats jugés superflus.

Parallèlement, les enquêtes d’opinion montrent une lassitude croissante des consommateurs vis-à-vis du suremballage plastique, avec une demande forte pour des solutions plus sobres et recyclables, perçues comme plus cohérentes avec une consommation responsable.

Emballages en PLA

3. Carton, papier et kraft : les piliers du sans plastique

Le carton, le papier et le kraft constituent aujourd’hui la base de la plupart des systèmes d’emballage sans plastique : cartons d’expédition e-commerce, boîtes pliantes, étuis, pochettes postales, calages internes.

Ces matériaux sont majoritairement issus de ressources renouvelables, disposent de filières de recyclage bien structurées en Europe et peuvent être adaptés à une grande variété de formats, du colis léger à la caisse industrielle renforcée.

4. Films et solutions transparentes à base de fibres végétales

Pour remplacer les fenêtres en plastique ou certains sachets transparents, des films à base de cellulose ou de fibres végétales modifiées ont été développés : ils conservent la transparence visuelle, permettant la mise en avant du produit, tout en étant conçus pour être compostables ou plus facilement recyclables avec le papier selon les formulations.

Ces solutions restent toutefois très liées au contexte de tri et de traitement local, d’où la nécessité de bien vérifier les consignes applicables avant de les intégrer à grande échelle dans une gamme.

5. Bagasse et coproduits agricoles : des alliés pour l’alimentaire

La bagasse, résidu fibreux de la canne à sucre, s’impose comme une alternative crédible pour les barquettes, assiettes et contenants alimentaires à usage court. Elle résiste aux graisses et à la chaleur, tout en étant compatible avec des scénarios de compostage dans des conditions adaptées.

La bagasse, matériau écologique avec des aliments

D’autres coproduits, issus par exemple des céréales ou d’autres cultures, commencent également à être valorisés pour créer des barquettes et supports moulés, limitant ainsi à la fois les déchets agricoles et la consommation de plastique vierge.

6. Matériaux biosourcés innovants : PLA, mycélium, algues…

Les bioplastiques comme le PLA, produits à partir d’amidon ou de sucres, offrent des propriétés proches de certains plastiques conventionnels pour des films, gobelets ou contenants, avec une fin de vie orientée vers le compostage industriel.

Assiettes en rPET

D’autres innovations s’appuient sur le mycélium de champignon ou sur les algues pour créer des mousses, structures protectrices ou films souples, biodégradables et parfois même comestibles, destinés à remplacer le polystyrène ou les sachets en plastique à usage unique.

7. Calage et protection sans plastique : les solutions papier et carton

Les besoins de calage interne, autrefois couverts par le plastique bulle, le polystyrène expansé ou les chips de calage, peuvent aujourd’hui être satisfaits par des solutions en papier kraft froissé, carton alvéolaire, fibres de bois ou structures en carton ondulé spécialement découpées.

Ces systèmes apportent amorti et maintien des produits dans le colis, tout en restant compatibles avec les filières papier-carton et en s’intégrant facilement dans des chaînes logistiques existantes.

8. Atouts pour les marques : image, conformité, différenciation

Adopter un emballage sans plastique renforce la cohérence d’une stratégie RSE, en montrant un engagement concret sur un sujet visible pour le client au moment de l’unboxing. Des grands groupes comme Signify, avec Philips Hue, ont ainsi annoncé la suppression quasi totale du plastique dans leurs packagings, en privilégiant des matériaux biosourcés et recyclables.

Ce type de démarche améliore la conformité anticipée aux futures réglementations, limite les risques de devoir modifier à la hâte des packs devenus non conformes, et sert de levier marketing différenciant sur des marchés saturés.

Emballages en verre

9. Bénéfices environnementaux : carbone, ressources, pollution

Les études comparant carton et plastique montrent régulièrement une réduction forte des émissions fossiles en passant à des matériaux fibreux renouvelables, parfois d’un facteur 2 à 95 selon les cas étudiés.

Réduire l’usage de plastique dans les emballages contribue aussi à diminuer le risque de dispersion de microplastiques, la dépendance aux hydrocarbures et la pression sur les systèmes de gestion des déchets déjà saturés par les flux d’emballages à usage unique.

10. Défis à maîtriser : performance et fausses bonnes idées

Certaines alternatives souffrent encore de limites techniques : sensibilité à l’humidité, barrière insuffisante à l’oxygène ou aux graisses, résistance mécanique inférieure au plastique dans des conditions extrêmes.

Par ailleurs, tous les emballages étiquetés “sans plastique” ne sont pas forcément vertueux si des vernis, colles ou couches minces non recyclables en perturbent la recyclabilité réelle ; le risque de greenwashing existe si les choix de matériaux ou les filières de fin de vie ne sont pas examinés avec rigueur.

Emballage recyclable

11. Construire une stratégie d’emballage sans plastique

La première étape consiste à cartographier précisément les besoins : types de produits (secs, frais, fragiles), contraintes de transport, d’hygiène, de durée de conservation, attentes marketing. Cette analyse fine évite d’adopter une solution standard inadaptée et permet de segmenter les besoins par famille de produits.

Viennent ensuite l’identification d’alternatives réalistes (carton et kraft pour l’e‑commerce, bagasse ou cellulose pour l’alimentaire, films biosourcés pour le souple) et une phase de tests : résistance à la chaîne logistique, compatibilité avec les lignes existantes, retour des clients et conformité aux consignes locales de tri ou compostage.

12. Communiquer clairement et penser réemploi

Un emballage sans plastique gagne à être accompagné d’une information transparente : mention “100% papier recyclable”, “biosourcé compostable en installation industrielle”, ou “emballage réutilisable 100+ fois” lorsque des solutions de réemploi sont mises en place.

Les systèmes réutilisables comme ceux développés par Loopipak, à base de caisses et enveloppes réutilisables conçues à partir de déchets publicitaires, montrent qu’un emballage peut réduire massivement le recours au plastique jetable tout en restant économiquement compétitif après plusieurs dizaines d’usages.

En combinant réduction du plastique, substitution par des matériaux plus vertueux et développement de modèles réutilisables, les marques construisent pas à pas des solutions d’emballage alignées avec une économie réellement circulaire, mieux perçue par les clients et plus résiliente face aux mutations réglementaires à venir.

Nos emballages durables :

Barquette alimentaire en kraft

Boite à salade et barquette alimentaire

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Gobelets en rPETGobelets en rPET

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