
Le packaging réutilisable : bonne idée pour le B2C ou casse-tête logistique ?
Le packaging réutilisable : bonne idée pour le B2C ou casse-tête logistique ? Le packaging réutilisable concentre à la fois beaucoup d’espoirs et de contraintes
Réduire ses coûts de transport commence rarement par l’emballage… alors que c’est l’un des leviers les plus puissants. Des études montrent qu’en optimisant taille, poids et conception des colis, certaines entreprises ont réduit de 15 à 40% leurs frais d’expédition, tout en limitant les déchets et les émissions de CO₂.
Voici comment transformer un poste “subi” en avantage économique et opérationnel.
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La majorité des transporteurs (UPS, FedEx, DHL, etc.) facturent au plus élevé entre le poids réel et le poids volumétrique (DIM), calculé selon la formule Longueur × Largeur × Hauteur / coefficient propre à chaque transporteur.
Un carton largement surdimensionné pour un produit léger augmente artificiellement ce poids volumétrique : un colis peut alors être facturé presque deux fois plus cher uniquement à cause d’un emballage mal dimensionné.
La pratique du “right‑sizing” consiste à dimensionner les boîtes au plus proche des produits, plutôt que d’utiliser un format unique “fourre‑tout”. Les transporteurs et les experts estiment que cette approche réduit en moyenne la taille des colis de 30 à 40% et la consommation de carton jusqu’à 26%.
Passer de cartons génériques à 3–5 formats bien pensés, couvrant 80–90% des commandes avec moins de 10% de vide interne, permet souvent de baisser de 15 à 25% les coûts d’expédition, tout en simplifiant le stock d’emballages.
Les grilles tarifaires e‑commerce montrent que la hauteur est souvent la dimension qui fait basculer un colis dans une tranche supérieure : un centimètre de trop peut suffire à changer de catégorie.
En privilégiant des formats plats, en comprimant mieux le textile, en revoyant le pliage des produits et en utilisant des boîtes à hauteur ajustable (multi‑rainures), de nombreuses marques ont réussi à rester dans des paliers tarifaires plus bas, avec des gains de 10 à 20% sur les frais de transport.
Le poids de l’emballage influe directement sur le coût, surtout pour les flux facturés au kilo : remplacer un carton très épais par un carton 3 couches plus léger ou une enveloppe kraft renforcée peut réduire le poids d’expédition de 20 à 30%.
L’enjeu consiste à garder un niveau de protection suffisant pour éviter la casse, car un produit abîmé coûte bien plus cher (retour, renvoi, SAV). Les bonnes pratiques recommandent d’utiliser des matières à la fois légères et résistantes (E‑flute, mailers carton, coussins d’air, kraft alvéolaire) puis de tester systématiquement par des drop tests.
Un carton trop grand appelle toujours plus de calage : papier, bulle, mousse, chips de polystyrène… ce qui augmente à la fois le volume, le poids et le coût. Packifyme montre qu’un simple changement de format peut diviser par deux la quantité de matière de calage, en réduisant le vide à l’intérieur.
Un bon ratio cible consiste à viser 5–10% d’espace libre maximum. Cela se joue en amont, via des formats proches des dimensions produits et éventuellement des boîtes avec pré‑rainages pour ajuster la hauteur. Le calage devient un complément et non un “bouche‑trou”.
Multiplier les références d’emballage complique la préparation, ralentit les opérateurs et augmente les risques d’erreur (choix d’un carton trop grand par facilité). Les acteurs les plus performants travaillent généralement avec 3 à 5 formats standardisés couvrant l’essentiel des commandes.
Cette standardisation, alignée sur les paliers des transporteurs, permet d’optimiser l’achat de cartons (meilleurs prix), de réduire les stocks d’emballages, d’accélérer le picking et de rendre la facture transport plus prévisible et plus facile à négocier.
Pour les flux B2B ou les gros volumes B2C, l’optimisation des dimensions de colis à l’échelle de la palette devient décisive. Des formats empilables, compatibles avec la palette Europe (800 × 1200 mm) ou 1000 × 1200 mm, permettent de remplir au maximum la surface sans “trous de palette”.
Lorsque les colis sont mieux proportionnés, davantage d’unités entrent dans un même camion, ce qui réduit le nombre de trajets et donc le coût par colis tout en diminuant les émissions de transport. Certains rapports évoquent des gains de 10 à 15% sur le nombre de camions nécessaires grâce à un packaging mieux dimensionné.
Les emballages réutilisables mal pensés peuvent devenir contre‑productifs : plus lourds, plus volumineux, nécessitant une logistique inverse coûteuse, ils finissent parfois par coûter plus cher à transporter que des boîtes carton optimisées et bien recyclées.
Pour beaucoup d’acteurs B2C, le vrai gain à court terme se trouve dans un emballage mono‑matériau, bien dimensionné, léger et recyclable, plutôt que dans un système réutilisable mal calibré qui multiplie les transports et la complexité.
Sans chiffres, difficile de prioriser les actions. Les logisticiens qui pilotent efficacement leur packaging suivent quelques KPI clés : ratio poids réel / poids facturé, coût transport moyen par commande, volume moyen par colis, taux de casse lié à l’emballage et pourcentage de vide estimé.
Ces données permettent d’identifier les “quick wins” : formats toujours surdimensionnés, produits qui cassent trop souvent, références d’emballage peu pertinentes. Elles servent aussi à objectiver les résultats après mise en place du right‑sizing ou de nouveaux matériaux, ce qui facilite ensuite la négociation avec les transporteurs.
Les retours d’expérience compilés par différents acteurs convergent :
Cumulés intelligemment, ces leviers peuvent, dans certains cas, approcher les 40% d’économie sur les coûts de transport, tout en fluidifiant la préparation, en réduisant la consommation de matière et en améliorant l’empreinte carbone globale de chaque commande expédiée.
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