
Pourquoi viser un emballage sans plastique ?
Pourquoi viser un emballage sans plastique ? Viser un emballage sans plastique ne relève plus d’un simple geste symbolique, mais d’un véritable choix stratégique. À
Définir les bonnes dimensions d’un emballage e‑commerce, c’est jouer sur un triple levier : réduction des coûts de transport, expérience client fluide et impact environnemental maîtrisé. Un colis bien pensé est compact, léger, protecteur et structuré autour de quelques formats “intelligents” plutôt que d’une multitude de références.
L’objectif n’est donc pas seulement de “faire rentrer le produit dans une boîte”, mais d’optimiser le rapport volume/protection pour chaque typologie de produit.
Nos emballages durables :
Un premier principe consiste à limiter le vide à l’intérieur des colis à 5–10% du volume total, afin d’éviter le surdimensionnement, la surconsommation de calage et la hausse du poids volumétrique facturé par les transporteurs. Un emballage trop grand consomme plus de carton, occupe davantage d’espace dans les camions et renchérit automatiquement le coût au colis.
Autre règle structurante : la hauteur. C’est souvent cette dimension qui déclenche un changement de tranche tarifaire en e‑commerce. Plus le colis reste “flat”, plus il se loge dans les formats courrier ou petits colis, ce qui réduit les coûts, les émissions par produit et les risques de surfacturation. La standardisation autour de formats clés, bien alignés avec les paliers des transporteurs, sécurise ensuite la logistique.
Un emballage efficace laisse le moins d’espace libre possible autour du produit, tout en ménagant un léger jeu pour le calage (5–10%). Ce ratio limite le recours aux matériaux de remplissage, souvent source de gaspillage et de surcoûts. Un carton surdimensionné oblige à remplir pour empêcher le produit de se balader, ce qui renchérit le coût matière et augmente le volume expédié.
En pratique, cela suppose d’adapter les dimensions internes à la réalité des produits : mesurer les longueurs, largeurs, hauteurs réelles, ajouter la marge de calage minimale, puis ajuster les formats choisis. Plus cette phase est précise, plus la chaîne d’expédition gagne en efficacité et en cohérence environnementale.
La hauteur (ou épaisseur) du colis agit souvent comme déclencheur de surcoût, notamment dans les systèmes de tarification qui distinguent “enveloppe”, “petit colis” et “colis standard”. Un même volume total réparti avec moins de hauteur peut entrer dans une catégorie tarifaire inférieure et réduire les frais de transport.
Travailler sur des formats sobres en hauteur – notamment pour les textiles, livres et papeterie – permet donc de rester dans les tranches les plus favorables. Cette logique “flat first” devient un vrai pilier d’un packaging e‑commerce écoresponsable, car elle limite la matière utilisée et améliore le taux de remplissage des bacs, chariots et véhicules.
Les transporteurs structurent leurs tarifs autour de paliers dimensionnels récurrents (par exemple 250 × 150 × 60 mm, 300 × 200 × 80 mm, 350 × 250 × 100 mm). Aligner ses colis sur ces repères permet de réduire les surprises tarifaires, d’optimiser les grilles de prix et de simplifier énormément la préparation de commandes.
Pour un e‑commerçant, choisir un set réduit de formats standard, couvrant la majorité des expéditions, donne un double avantage : gestion simplifiée des stocks d’emballage et meilleure lisibilité des coûts. Cela contribue aussi à la performance environnementale, puisque les volumes sont mieux adaptés et plus homogènes.
Un carton simple cannelure correctement dimensionné protège plus efficacement qu’un carton trop grand rempli de calage. En travaillant avec des épaisseurs adaptées (type E‑flute autour de 2 mm pour les produits légers, B‑flute 3 mm pour des objets plus lourds), le colis gagne en rigidité sans multiplier les couches ou les matériaux.
Un emballage mono‑matériau en kraft ou carton limite les opérations de tri côté client et maximise les chances d’un recyclage effectif. L’absence de plastiques, mousses et complexes inutiles simplifie le geste de tri et renforce l’image écoresponsable de la marque.
Pour les livres, carnets, brochures et petits accessoires plats, le format type “lettre renforcée” est particulièrement adapté. Des dimensions comme 260 × 190 × 28 mm permettent souvent de rester dans les catégories tarifaires les plus basses, tout en protégeant efficacement le contenu.
Une variante plus robuste, autour de 310 × 220 × 50 mm, convient aux envois multiproduits ou aux documents plus volumineux. Ces formats optimisent la surface d’un A5+ ou A4+, réduisent fortement le besoin de calage et s’insèrent facilement dans les boîtes aux lettres, ce qui améliore l’expérience de livraison.
Pour les t‑shirts, chemises, vêtements légers et accessoires souples, l’enjeu consiste à obtenir un colis aussi plat que possible, en pliant le textile de façon compacte. Un format de 320 × 240 × 40 mm correspond bien à un t‑shirt standard, tandis qu’un sweat ou hoodie trouvera sa place dans un carton de type 360 × 260 × 70 mm.
Une option écoresponsable consiste à basculer sur des enveloppes kraft à soufflet, 100% recyclables, du type 330 × 250 mm avec soufflet de 40 mm. Ces solutions combinent légèreté, compacité, suppression de plastique et bonne résistance en transport, tout en offrant un rendu qualitatif à l’ouverture.
Les cosmétiques, flacons, parfums ou accessoires fragiles réclament des boîtes rigides mais compactes. Des formats de 170 × 120 × 60 mm ou 200 × 150 × 70 mm conviennent à la plupart des routines beauté et coffrets miniatures, tout en restant sobres en volume.
À l’intérieur, un calage en papier alvéolaire ou en kraft découpé remplace avantageusement le plastique bulle ou les chips. La combinaison “boîte compacte + calage papier” donne un excellent compromis entre protection, maîtrise du volume et cohérence environnementale.
Les petits appareils électroniques, gadgets, objets déco ou accessoires divers peuvent être regroupés autour d’un format polyvalent du type 250 × 180 × 80 mm. Ce gabarit couvre une très large part des produits lifestyle et permet de limiter les références d’emballage.
En standardisant sur ce type de dimension, les équipes logistiques gagnent en rapidité de préparation, les achats d’emballages se rationalisent, et le taux d’occupation des palettes s’améliore. Ce format “couteau suisse” doit être choisi en fonction du catalogue réel, en vérifiant qu’il convient à la majorité des volumes expédiés.
Les boîtes chaussures et les articles volumineux exigent de maîtriser avant tout la hauteur. Des formats comme 330 × 230 × 110 mm pour des chaussures basses ou 350 × 250 × 120 mm pour des modèles plus imposants limitent la tendance à “gonfler” le colis en hauteur.
Une astuce intéressante consiste à utiliser un carton pensé comme une double boîte : la boîte produit devient aussi boîte d’expédition, grâce à un design retourné ou à un sur-carton ajusté. Cela réduit la quantité totale de carton, simplifie la manutention et diminue le volume global transporté.
Pour les pots, bocaux, bouteilles et flacons en verre, la priorité est la stabilité. Ne pas dépasser une largeur d’environ 240 mm permet de limiter le basculement en transit. Un pot individuel sera bien maintenu dans un format du type 120 × 120 × 150 mm, deux pots dans 180 × 120 × 150 mm, tandis qu’une bouteille de 75 cl se logera idéalement dans un 90 × 90 × 330 mm.
À ces dimensions adaptées s’ajoutent des calages internes spécifiques (intercalaires carton, croisillons, berceaux) qui maintiennent les contenants sans multiplier la matière. L’ensemble reste ainsi optimisé en poids, sécurisé et compatible avec les filières de recyclage.
Dans une logique écoresponsable, les formats plats doivent être privilégiés autant que possible : par exemple, 250 × 180 × 40 mm (A5+) et 310 × 230 × 50 mm (A4+). Ces gabarits minimisent la matière utilisée, améliorent le taux de remplissage des camions et réduisent les émissions par colis.
Une stratégie très efficace consiste aussi à utiliser un seul modèle de base décliné en plusieurs hauteurs via des pré‑rainages, par exemple 350 × 250 × 50/80/110 mm. Cette “boîte ajustable” diminue le nombre de références à stocker, réduit les volumes transportés à vide et permet d’adapter au mieux la hauteur à chaque envoi.
Pour un e‑commerçant qui souhaite rationaliser au maximum sans perdre en flexibilité, un set de cinq formats couvre généralement la grande majorité des usages :
Ultra‑plat (livres, papeterie) : 260 × 190 × 28 mm
Format A4 polyvalent : 310 × 230 × 50 mm
Textile / accessoires : 330 × 250 × 40 mm
Petits objets / cosmétique : 200 × 150 × 70 mm
Universel e‑commerce : 250 × 180 × 80 mm
Ces formats réduisent la matière consommée, limitent le vide, optimisent les coûts transport et offrent une base solide pour une stratégie d’emballage e‑commerce à la fois performante et écoresponsable. En les combinant à des matériaux mono‑matière kraft et à des calages papier bien dimensionnés, une marque construit une architecture packaging à la fois sobre, claire à gérer et alignée avec les attentes environnementales actuelles.
Nos emballages durables :
Derniers articles :

Pourquoi viser un emballage sans plastique ? Viser un emballage sans plastique ne relève plus d’un simple geste symbolique, mais d’un véritable choix stratégique. À

Comment réduire ses coûts de transport avec des emballages mieux pensés ? Réduire les coûts de transport constitue un enjeu stratégique majeur pour les entreprises,

L’analyse cycle de vie (ACV) : l’outil clé pour comparer deux types d’emballages Les décisions d’emballage des entreprises modernes reposent trop souvent sur des intuitions
Contact
Cong Ty Tnhh DIRECT ECO GREEN CO.LTD
Office address : 60 Vu Tong Phan, An Phu Ward, District 2, Thu Duc city, Ho Chi Minh City
Vietnam 700000
Direct Eco Green Pte.Ltd
Address : 160 Robinson Road, #14-04 Singapore Business Federation Center
Singapore 068914